Vendredi, je suis rapidement passé au bureau avant ma reprise après mes congés. Là, je suis tombé sur un vélo très particulier que je n’avais jamais vu, un vélo sans chaîne! Je me suis dit qu’il fallait absolument que je vous en parle.
Franchement, entre nous… qui aime vraiment les chaînes de vélo ? Elles grincent, elles rouillent, et elles vous laissent toujours les doigts pleins de cambouis quand vous essayez de les remettre en place discrètement. Bref, c’est pratique, mais c’est sale.
Et si je vous disais qu’on peut rouler aujourd’hui sans chaîne ? Oui, oui, un vélo sans chaîne, ce n’est pas de la magie noire ni un prototype à hydrogène. C’est juste qu’elle a été remplacée par une courroie. Et ça change la vie.
Une courroie ? Genre comme dans une voiture ?
Exactement. Imaginez un vélo qui vous propulse avec une bande crantée, souvent noire ou grise, en fibre de carbone ou autre matériau futuriste. Elle relie vos pédales à la roue arrière, mais sans bruit, sans huile, sans déraillage surprise au feu rouge.
C’est le genre de vélo qui vous donne l’impression de rouler dans un film de science-fiction. Ou au minimum, dans une ville où il ne pleut jamais et où tous les cyclistes sourient (ça n’existe pas, mais on peut rêver).
Je me suis renseigné et voici ce qu’il en ressort.
Les avantages de la courroie (spoiler : ils sont nombreux)
Pas de graisse = pas de pantalon foutu. Vos jeans clairs vous remercient.
Zéro bruit. Vous pouvez arriver incognito à vos rendez-vous (ou fuir sans vous faire repérer, au choix).
Entretien inexistant. Vous oubliez que votre transmission existe.
Durée de vie XXL. Une courroie peut encaisser jusqu’à 30 000 km. Oui, même si vous ne les ferez jamais.
Elle ne rouille pas, même après un passage sous la pluie façon mousson tropicale.
Mais pourquoi tout le monde ne roule pas avec ça, alors ?
Très bonne question ! Voilà le hic :
Il faut un cadre spécial. Une courroie ne s’ouvre pas comme une chaîne. Du coup, il faut un cadre qui “s’ouvre” sur le côté pour l’installer.
Elle ne marche pas avec un dérailleur classique. Donc adieu les 21 vitesses, bonjour les moyeux intégrés ou le mono-vitesse. Minimalisme, quand tu nous tiens.
Elle coûte plus cher. Le vélo à courroie est souvent plus snob que son cousin à chaîne. Comptez un petit surplus à l’achat.
En cas de pépin (très rare), on change tout, pas juste une dent ou un maillon. C’est un peu comme perdre une lentille : c’est pas souvent, mais quand ça arrive, vous râlez.
Le rêve urbain
Si vous habitez en ville, que vous pédalez tous les jours pour aller bosser, faire vos courses ou fuir les transports en commun… la courroie, c’est votre meilleure pote. C’est le vélo du futur : pas de bruit, pas de galère, pas de cambouis sur la main quand vous arrivez en réunion.
C’est sans doute aussi pour ça que les vélos connectés stylés (type VanMoof, Cowboy, etc.) misent sur la courroie. Elle va bien avec leur image : propre, moderne, et zéro prise de tête.
Un petit geste pour la planète ?
Eh oui, la courroie peut aussi se la jouer écolo. Moins de graisse, moins de produits nettoyants, et un changement tous les 5 ans au lieu de tous les 18 mois. C’est pas révolutionnaire, mais c’est toujours ça de pris.
Entre nous, c’est ce que l’on m’a dit mais personnellement, je n’ai jamais changé ma chaîne de vélo et elle n’a jamais cassé ! Peut-être que je ne faisais pas assez de vélo… c’est même certain.
En résumé (sans cambouis sur les doigts et sous les ongles)
La courroie, c’est un peu comme passer de la radio au streaming, du fax au mail, du CD au Spotify. Ça fait le même boulot, mais en mieux. Plus propre, plus zen, plus classe.
Alors si vous cherchez un vélo pour vos trajets quotidiens et que vous en avez marre de sentir la chaîne vous trahir au moindre nid-de-poule… la courroie est clairement à envisager.
Et bonus : vous pourrez frimer en disant “Mon vélo n’a pas de chaîne”. Essayez, ça fait son petit effet.
Et vous, vous connaissiez ? Voici le lien vers le fabricant de ce vélo qui a donné lieu à cet article